Camarades !
Des dizaines de militants et de dirigeants d'organisations indépendantes en Iran, dont Reza Shahabi, Hassan Saeedi, Davoodd Razavi (trois des dirigeants du syndicat des employés de bus), Rasul Badaghi, Ismail Abdi, Jafar Ebrahimi, Zainab Hamrang, Hossein Ramazanpour, Javad Lal Mohammadi, Hashem Khastar, Soleiman Abdi Mehdi Fathi (dirigeants de syndicats d'enseignants), Osman Esmaili (peintre militant) et bien d'autres encore, sont en prison simplement pour leur "crime" de créer, par des activités pacifiques, des organisations indépendantes d'enseignants, Soleiman Abdi Mehdi Fathi (dirigeants de syndicats d'enseignants), Osman Esmaili (peintre militant) et bien d'autres, sont en prison simplement pour leur "crime" d'avoir créé, par des activités pacifiques, des organisations indépendantes de travailleurs enseignants et d'autres employés, afin de défendre leurs droits,
Agissez pour les libérer !
Défendez le droit des travailleurs et des employés iraniens à disposer d'organisations indépendantes !
Malgré la reconnaissance de la Journée internationale du travail par la nouvelle législation du travail, le régime de la République islamique empêche les organisations non gouvernementales et indépendantes de la célébrer. Le régime attaque leurs rassemblements, arrête et emprisonne les participants. Ces dernières années, il n'a même pas autorisé les organisations gouvernementales à se réunir à l'occasion du 1er mai.
Exigez la levée des restrictions et cessez de harceler et d'arrêter les travailleurs iraniens qui veulent célébrer librement cette journée.
Selon le rapport officiel de l'Office statistique de la République Islamique d'Iran, le taux de pauvreté a augmenté de 155 % en cinq.
Au cours des dix dernières années, le nombre de personnes gagnant moins de 2 ou 1 dollar par jour a été multiplié par neuf. Dans le même temps, les travailleurs se voient refuser le droit de s'organiser, de faire grève et de conclure des conventions collectives, de défendre leur droit à la vie.
Les militants et les participants à tout mouvement de protestation ou de revendication sont réprimés, arrêtés et emprisonnés, licenciés et inscrits sur une liste noire pour "interdit d’embauche".
Récemment, de nouvelles sanctions telles que des amendes en espèces, la retraite forcée, la privation d'avantages sociaux sont venues s'ajouter aux sanctions précédentes.
Soyez la voix des travailleurs iraniens dans leur lutte pour des droits internationalement reconnus !
La part des femmes dans l'emploi est inférieure à 15 %. La discrimination à l'égard des femmes en termes de salaires et d'emploi est flagrante. Le mouvement révolutionnaire "Femme, Vie, Liberté" trouve son origine dans l'accumulation d'un mécontentement public profond et généralisé face à la discrimination, aux pressions, à la dictature, à la pauvreté, à la baisse du niveau de vie et à l'injustice dont est victime la majorité de la population.
L'incapacité et l'inefficacité du gouvernement à traiter ces problèmes exercent une double pression sur les femmes.
C'est pour cette raison que l'étincelle de ce grand mouvement moderne pour la liberté et la justice a été allumée par des femmes. De plus en plus de femmes ont rejoint ce mouvement.
Soyez la voix des femmes iraniennes dans la lutte contre la discrimination, l'humiliation et l'agression !
20 organisations syndicales et citoyennes, ont publié une "charte commune" afin de présenter un premier plan pour donner un programme au mouvement. La charte présente les revendications minimales des travailleurs, des femmes, des écologistes, des étudiants, des éducateurs et des artistes, ainsi que les libertés fondamentales, notamment l'abolition de la censure, le droit de s'organiser et de faire grève.
L'abolition des lois discriminatoires à tous les niveaux, la libération des prisonniers politiques, l'abolition du hijab obligatoire et de la discrimination à l'égard des femmes, des minorités nationales, ethniques et religieuses, l'augmentation des salaires et des traitements ont été proposés. Cette charte a été bien accueillie par la société et, après sa parution, d'autres institutions l'ont rejointe.
Soutenez la charte des 20 syndicats et organisations de citoyens !
La privatisation accélérée est mise en œuvre dans tous les secteurs, y compris l'éducation et la santé. L'une de ses conséquences est l'augmentation du coût de l'éducation qui contraint des centaines de milliers d'enfants et d'adolescents à abandonner l'école.
Le nombre d'enfants qui travaillent a connu une augmentation à cinq chiffres !
En outre, les dépenses liées aux soins de santé et aux médicaments ont explosé. Les services médicaux publics ont été réduits. L'augmentation de la part de l'assurance pour les travailleurs sont d'autres conséquences de cette privatisation accélérée.
Des groupes importants en Iran demandent l'arrêt de la privatisation des secteurs de base tels que l'éducation et la santé !
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